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mercredi, 07 juillet 2010

Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité

Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité qui devrait connaître son apogée en mai 2013. Cette période, pourrait être l'occasion de tempêtes solaires jusqu'alors inconnues de notre société très vulnérable aux tempêtes géomagnétiques.

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Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de taches solaires qui apparaissent à sa surface. Ces cycles sont suivis depuis le milieu du XIXème siècle et se caractérisent par des hauts et des bas avec une période d'environ 11 ans. Les cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de taches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais au 17ème siècle, le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connu sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques.

Jusqu'à présent, le cycle solaire se trouvait dans un minimum, le plus faible du siècle passé. En 2008 et en 2009, le Soleil a battu des records en terme de faible nombre de taches solaires, d'irradiance et de vent solaire. Depuis l'année dernière, le Soleil a commencé à retrouver un peu d'activité. Des petites taches émergent, d'énormes courants de plasma dérivent lentement vers l'équateur du Soleil et ses ondes radio augmentent légèrement. Tous ces signes avant-coureurs annoncent l'arrivée d'un nouveau cycle solaire.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 02 janvier 2010

L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement

Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.

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Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.

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Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/

 

mercredi, 25 novembre 2009

Planter 5 arbres pour rendre son blog neutre en CO2

Les émissions de gaz à effet de serre réchauffent la planète, ce qui met en danger les hommes et les écosystèmes.
Planter des arbres contribue à la réduction du CO2, à la conservation des sols et des réserves d’eau, sert de rempart contre les avalanches, fait reculer la désertification, protège les zones côtières et stabilise les dunes de sable. La CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) estime qu’un arbre absorbe à peu près 10 kg de CO2 par an.

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D’après une étude menée par le Dr. Alexander Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, chaque visualisation d’une page Internet consomme en moyenne 0,02gde CO2. Un blog visité 15000 fois par mois produit 3,6kg de C02 par an. Une production principalement due à la consommation de courant des centres d’hébergement, qui doivent alimenter et refroidir les serveurs sur lesquels les blogs sont installés.
La société dimdom propose de rendre le blog de chacun, neutre en CO2 en plantant 5 arbres à notre place. Pour valider sa participation, il faut laisser un commentaire sur la page http://blog.dimdom.fr/plantons-1000-arbres-ensemble/ en indiquant l'adresse URL de l'article publié sur son blog comme je viens de le faire.

dimanche, 06 septembre 2009

Un voyage aux sources de la biodiversité

Notre production de CO2 est pour moitié absorbée par le plancton. Ces êtres microscopiques, à l’origine de la vie, constituent donc le coeur du réacteur climatique terrestre. Sans ces micro-organismes producteurs de 50 % de l’oxygène de notre planète, l’homme n’aurait jamais vu le jour, sans eux il disparaîtra.

Notre avenir est donc lié au devenir de cette vie des océans. Comment le plancton va t-il s’adapter aux changements brutaux de notre environnement ? Allons nous vers une désertification des océans ? Une transformation de la vie océanique ?

L'expédition du voilier Tara, Tara Océans,
est partie ce 5 septembre 2009 et pour 3 ans, sur tous les océans du monde, en quête de réponses à ces questions primordiales. Un voyage unique, des atolls coralliens tropicaux à l’Antarctique, des isthmes moyen-orientaux au passage du nord ouest.

 

Une équipe internationale d’océanographes, de biologistes, d’écologistes, composée de nombreux chercheurs du CNRS, est mobilisée autour de l’expédition.
Une vidéo du CNRS pour découvrir en images quelques spécimens de plancton, l'un des objets d'étude de cette expédition.
Ils ont été filmés cet été à l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer.

 

 

vendredi, 31 juillet 2009

La contribution d'Internet au changement climatique

Une simple recherche sur le Web émet 7g de CO2 et consomme la même énergie qu'une lampe basse consommation pendant 1heure. En 2008, 113 milliards de recherches ont été lancées sur le Web avec une part très importante sur Google. Sans compter les achats en lignes, les visionnages de vidéos sur YouTube... à ce rythme, d'ici 2050, les centres de données, contribueront davantage au changement climatique que le transport aérien.

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Les nouveaux centres de données sont construits dans des pays froids ou près de rivières glacées pour faire des économies en climatisation si gourmande en énergie. Google qui possède un demi million de serveurs a mis au point des centres de données flottants refroidis à l'aide des vagues. Cependant, la climatisation des centres nécessite des systèmes de refroidissement potentiellement toxiques et leur éloignement en mer ou dans des pays froids pourra poser des problèmes de surveillance des installations.

jeudi, 23 juillet 2009

Participer à l'enquête "Piérides" de Noé Conservation

Afin de mieux comprendre le comportement et la capacité d’adaptation des papillons face aux modifications de leur environnement, Noé Conservation et le Muséum national d’Histoire naturelle lancent cet été : « L’Enquête Piérides ». Les papillons, qui dépendent de la présence de certaines espèces de plantes à la fois pour se nourrir et pour pondre leurs œufs, sont particulièrement sensibles aux modifications des habitats dans lesquels ils vivent et aux changements climatiques.
C’est pourquoi Noé conservation souhaite, par cette enquête, comparer la taille et la couleur des papillons et tester leur capacité de vol dans différents paysages plus ou moins fragmentés, aux conditions climatiques différentes.


pieride-du-chou.jpgNoé Conservation fait appel aux personnes intéressées par ce projet pour récolter dans toute la France des chenilles de Piéride du chou (Pieris brassicae), afin de les élever et d’étudier de plus près les capacités de vol, et de mieux comprendre comment le changement climatique ou la modification des habitats peuvent affecter ce papillon.


Pour en savoir plus et participer à l'enquête Piérides, consulter le site www.noeconservation.org

samedi, 21 mars 2009

Japon : le maître du riz

Dixième et dernier épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 mars à 14h55 sur France 5
Japon : le maître du riz, écrit et réalisé par Jérôme-Cécil Auffret

Riziculteur âgé de 70 ans, Katsuo Sasaki vit avec la terre et l’eau depuis l’enfance, dans la province de Miyagi au nord-ouest de l'archipel. Dans cette région, le riz est particulièrement réputé pour sa pureté mais sa qualité a baissé et les cultures subissent l’attaque de nouvelles espèces d’insectes jusqu’alors inconnues.

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Katsuo a vu changer sa terre. Les études sont formelles : depuis un siècle, les températures de l’eau et des sols ont augmenté deux fois plus vite au Japon qu’ailleurs sur le globe. Il lutte pour la préserver et s'est engagé pour la promotion de l’agriculture bio au sein de l’association villageoise "Réseau Environnement et Vie Quotidienne".

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Katsuo est convaincu qu’opter pour l’agriculture responsable, moins polluante en gaz à effet de serre, est une nécessité. Mais le riz de Katsuo n’a plus les critères esthétiques auxquels sont habitués les gourmets Japonais et les dégâts causés par les insectes l’obligent à vendre sa production à des clients choisis et de plus en plus rares.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 14 mars 2009

Egypte : les métamorphoses du delta

Neuvième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 mars à 14h55 sur France 5
Egypte : les métamorphoses du delta, écrit par Antoine Lassaigne et Sacha Balit et réalisé par Antoine Lassaigne

De plus en plus de terrains du delta du Nil, le poumon vert du berceau de l'humanité, sont rendus impropres à la culture, en raison de la présence grandissante de sel dans les sols et des tempêtes de sable. Pour nombre d'agriculteurs, la pisciculture apparaît dès lors comme une solution pour survivre.

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Manar Ezat, experte en sciences de l'environnement, veut comprendre d'où vient ce sel car c'est peut-être le révélateur d'un changement climatique aux perspectives alarmantes. Elle vient en aide et conseille les agriculteurs. Elle leur propose un complément de ressources en les initiant à la pisciculture.

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Hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, salinité, pollution, le delta du Nil et ses ressources connaissent une métamorphose sans précédent. Quelques initiatives, comme la création de centres agricoles à la périphérie du delta, sont prises pour remédier à ces phénomènes inquiétants pour l'environnement.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 28 février 2009

Bolivie, quand les glaciers pleurent

Septième épisode de la série « j'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 28 février à 15h sur France 5
BOLIVIE, QUAND LES GLACIERS PLEURENT, écrit et réalisé par Patrice Rolet et Marie Beuzard

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Le Chacaltaya qui signifie route glacée en langue indienne aymara, est un glacier culminant à 5500m d'altitude qui devrait disparaître d’ici un an ou deux. Principale ressource en eau de la région, les glaciers fondent à vue d’œil. Pour les habitants des hauts plateaux dont la vie a toujours été difficile, les étés très secs rendent l’économie rurale encore plus précaire. Avec l’exode rural, les populations urbaines pauvres augmentent et l'eau deviendra bientôt inaccessible. L’équilibre de la région est menacé.

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Gerarda Moralès, présidente d’un réseau associatif d’entraide dans la région de La Paz, recherche avec les populations locales aussi bien urbaines que rurales, des solutions pour mieux utiliser et économiser les ressources en eau et pour empêcher la désertification des zones rurales : construction de barrages et de réservoirs de récupération d’eaux pluviales, utilisation de systèmes d’irrigation très économes, serres et sélection des semences sur les plateaux mais aussi écotourisme, récupération des déchets et retraitement des plastiques.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 21 février 2009

Pays bas, le pays sous la mer

Pays bas, le pays sous la mer, écrit par Natacha Calestrémé et Gilles Luneau
Le sixième épisode de la série documentaire « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 février à 15h.
Aux Pays-Bas, la menace du réchauffement climatique se traduit par une élévation du niveau de la mer qui menace les terres. Il faut renforcer les dunes pour éviter les risques d’inondations.

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De plus, le débit de la Meuse et du Rhin augmente chaque printemps et menace de détruire les digues. Pour protéger les villes à l’intérieur du pays, il faut réaménager le territoire : donner de l’espace à la rivière, permettre à l’eau douce d’inonder les polders qui constituent les terres agricoles de nombreux paysans hollandais.

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Les polders, ces terres artificielles prises à la mer ou aux fleuves, vont être « dé-poldérisés ». Tjerk de Regt vit au centre du pays, sur le polder du Noordwaard, le premier à être rendu à la nature. Tjerk de Regt est agriculteur et travaille ces terres avec son père, son oncle et son cousin Tejon. La famille de Regt doit déménager.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 14 février 2009

Mali, les larmes du désert

Mali, les larmes du désert, écrit par Sylvie Bergerot et Eric Robert
Le cinquième épisode de la série documentaire « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 février à 15h.

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Au nord du Mali, le vieux Mohamed Aly vit autour des rives du lac Faguibine, endroit autrefois "béni des Dieux", lieu de rencontre et d’échange entre éleveurs nomades, agriculteurs Sonraï et pêcheurs Bozo. Mais, lors des grandes sécheresses du Sahel, le lac s'est soudainement tari. Les touaregs ont alors perdu ce qui faisait leur indépendance et leur fierté. Le bassin du lac Faguibine s’est transformé en une dépression lacustre asséchée après les grandes sécheresses des années 70 et 80. La rupture de cet équilibre naturel s’est soldée par une destruction des ressources et la vie des hommes a sombré dans la misère.

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Certains touaregs ont opté pour une reconversion totale. Mohamed Hamma est devenu riziculteur et mène une vie sédentaire sur les bords du fleuve. Ce nouveau mode de vie n'est pas consensuel chez les siens, mais le changement climatique et le traumatisme de la famine font évoluer les mentalités. L'agriculture irriguée apporte l'assurance de pouvoir se nourrir mais cette solution ne s'adresse pas à tous car les installations sont onéreuses. L'accès à la terre et le coût de reconversion condamnent la plupart des sinistrés du lac Faguibine à l'éxode.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 07 février 2009

Canada, la banquise évanouie

Canada, la banquise évanouie, un documentaire de la série « J'ai vu changer la terre » écrit par Simon Watel et Sophie de Malglaive et réalisé par Simon Watel.
Diffusion ce samedi 7 février sur France 5 à 14h55.

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Ulaayu Pilurtuut vit dans le Nunavikau qui signifie "Entre la Glace et l’Eau". Cette région se situe au cœur du Grand Nord canadien. Elle enseigne l’Inuktut, la langue inuite. La fonte de la banquise, due au réchauffement climatique, met en péril l’exercice de la chasse, activité traditionnelle. La croûte glaciaire est fragilisée et les accidents de chasse sont de plus en plus nombreux. Les espèces animales marines et terrestres se raréfient, de nouveaux insectes apparaissent, le poisson ne sèche plus, les maisons s’écroulent quand, en se réchauffant, la terre s’affaisse.

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Dans la tradition et dans la culture du peuple inuit, il existe des ressources pour s’adapter. Les chiens peuvent retrouver une place confisquée par les motos-skis. Capables de détecter le danger d’une glace fragilisée, ils peuvent reprendre l’avantage sur les machines. L’urgence est ici absolue, la dégradation des conditions climatiques s’accélère sans cesse depuis 5 ans.

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Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 31 janvier 2009

Espagne, un désert annoncé

Troisième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 31 janvier à 15h sur France 5
Espagne, un désert annoncé, écrit par Gilles Capelle et Laurence Ubrich et réalisé par Gilles Capelle

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Au coeur de la huerta d'Alicante, Antonio Niguez travaille la terre sans relâche depuis ses plus jeunes années. Sa famille y cultive depuis plusieurs générations des orangeraies et des primeurs (tomates, melons, artichauts). Il regarde avec inquiétude ses citronniers se dessécher sur pied. En dépit d'un système d'irrigation réglementé depuis des siècles par le "Tribunal de l'Eau" de Valencia, la désertification menace.

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Les pénuries d’eau ne datent pas d’hier, mais personne ne peut nier qu’elles se soient aggravées ces dernières années, accentuées par le phénomène du réchauffement climatique. Antonio lutte avec acharnement pour sauvegarder son exploitation. Captations, dérivations et prélèvements dans les nappes phréatiques dépassent le renouvellement des réserves souterraines naturelles. L'avancée du désert est-t-elle réversible ?

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 24 janvier 2009

Un printemps suspendu

Deuxième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 24 janvier à 15h sur France 5
USA , UN PRINTEMPS SUSPENDU, écrit et réalisé par Rebecca Boulanger

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Sous l’effet d’un climat devenu imprévisible, la production « bio-organique » de Colleen Gregory, maraîchère, apicultrice, éleveuse de moutons à San Juan, archipel américain situé au large de Seattle, dans l'Etat de Washington, est de plus en plus maigre. L'eau vient à manquer pour tous les agriculteurs de la région et les forêts sont menacées d'extinction. Avec la hausse prévisible du niveau de la mer, les experts estiment qu'en 2050 la capitale de l'Etat, Olympia, sera les pieds dans l'eau salée. Les USA, pays le plus pollueur de la planète, met en danger ce lieu jusqu'à ce jour encore préservé. Bruce, le mari de Colleen, sensibilise les habitants de San Juan à la préservation de l'environnement et à l'agriculture durable. Dans ce domaine, l'archipel est réellement en pointe, que ce soit en matière de législation ou d’implication et de discipline personnelle des habitants. Le couple Gregory a délibérément choisi d’adopter un mode de vie alternatif et veut faire école auprès de ses concitoyens, habitués à la société de surconsommation. Ils prônent un mode de vie où chacun s’engage à laisser le moins d’empreinte possible de son passage sur Terre.

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Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr